« Laïd tamerbuḥt, tasadit yakk° fellawen » « Bonne fête de Laïd à toutes et à tous », ainsi qu’à vos proches et que ce moment soit inoubliable et entouré des personnes qui vous sont les plus chères.
L’Aïd à Vava Lhadj, Ighil Bougueni, en 1952.
« Le choix est pertinent : le cimetière est un lieu hautement significatif. On imagine la musique, les danseurs pas très loin, le villageois de dos en était peut-être un ? Pour la circonstance, il fait parler la poudre et c’est probablement la dernière fois que les coups de feu, accompagnés de cris de joie des femmes, sont tirés dans ce lieu. Quelques mois après cette fête, ils seront remplacés, pour de vrai, par des tirs de guerre qui coûteront la vie à l’un des futurs maquisards qui figure sur la photo, Yidir At Ssaɛid, Idir Aït Chellouche à l’état-civil, (deuxième à partir de la droite) arrosant ainsi de son sang, la terre des ancêtres. Document visuel d’une grande importance, cette photographie, vieille de soixante deux ans, a fixé à jamais un moment de la vie du village, parce qu’après, plus rien ne sera comme avant. »
Lire l’intégralité de l’article, en cliquant sur l’auteur : Farida Aït Ferroukh , qui a répondu positivement à notre demande en Septembre 2012 pour écrire ce superbe texte et que nous remercions chaleureusement, de nouveau.
Bonne lecture et bien à vous,
Timlilith-IB.
Il y a probablement deux Chouhadas sur cette photo : Youycef At Bakir (Meziane Youcef) – 1er plan, 3ième à partir de la Gauche- et Hocine At Mhend-Said (Hocine Ben Meziane) – celui qui a la plus grande taille – il est entre Ait Cheaa Amokrane et Yidhir At Said -ou son frère Bélaid-. Devant Amokrane Oucheaa, c’est probablement son fils Nafaa -la ressemblance avec Nacer est frappante-. On distingue clairement Da Larbi At Bakir (Meziane), à l’extimité du groupe. L’occasion c’est l’Aid, mais plus particulièrement c’est une procession qui accompagne Imsewqen – les enfant qui se rendent pour la première fois au marché -. Souk El Djemaâ est la destination du groupe.