Voici un métier qui mérite que l’on s’y attarde. Nous vous proposons ce beau document plein d’optimisme quant à l’avenir des métiers traditionnels de Kabylie. Une festivité d’une telle ampleur est nécessaire au niveau de la commune de Ain El Hammam afin de revitaliser cette commune sinistrée. Si j’ai bonne mémoire, je me rappelle qu’en 1993 – 1994, on organisait le festival du livre de Ain El Hammam. L’année où j’ai assisté à cette festivité, il y avait de grands noms du livre, du théâtre, de la peinture et de la culture qui visitaient notre commune pour la circonstance. Je me rappelle bien avoir croisé Azeddine Medjoubi (Adhasyefou Rebbi), il a donné une conférence sur la famille Amrouche. On racontait que M. Medjoubi était tellement fasciné par les paysages que surplombe Ain El Hammam qu’il a émis le souhait de bâtir une maison sur cette terre. Un hommage particulier a été rendu à l’écrivain Tahar Djaout (Asyafou Rebbi). Je ne sais pas si cette tradition est maintenue annuellement depuis. Une chose est certaine, notre commune a besoin d’une festivité à sa dimension afin de mobiliser tous les jeunes, le mouvement associatif et les autorités locales de la commune autour d’un projet commun qui va créer des retombées pour toute la région.
Bon visionnement.
Lmouloudh
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«La beauté, la richesse et la diversité de l’artisanat en Kabylie sont bien connues, du bijou en argent de Béni-Yenni jusqu’au fameux tapis berbère d’Ait-Hichem en passant par le bois sculpté de Tizi-Rached et le fer forgé de Djemaâ-Saharidj sans oublier la majestueuse poterie de Maâtkas. Et la 3e édition du Festival culturel de la poterie de Maâtkas (Du 26 juin au 1er Juillet 2012) aura donné lieu à une fête grandiose au bonheur du grand public et surtout à la grande joie des potières de la région. Dzair Webtv a tenu à arpenter les chemins sinueux de Maâtkas, en Haute Kabylie pour vous faire partager les secrets et la fierté de toute une région. Journaliste: Mohamed HAOUCHINE Cameraman: Abdelbasset BENMORSLY Montage: Dalila Himeur»
Merci Mouloud d’avoir mis en ligne cette vidéo. Elle évoque pour moi l’histoire de ma grand-mère.
Mon grand-père maternel décédé, ma grand-mère, Aziza Ath Chékith que tous les jeunes de ma génération connaissent et ils savent pourquoi, a élevé ses 3 enfants : ma mère, ma tante Zaïna mère de Mahmame Ould Feroukh et mon oncle Ouali père, entre autres, de Hmimi Aït Feroukh, grâce à la poterie. Elle faisait ce métier au village et portait sur son dos sa fabrication pour la vendre dans d’autres villages pour nourrir et élever ses enfants.
Bien à toi et continues à nous nourrir de ces vidéos, qui j’espère, évoqueront d’autres souvenirs à tous les internautes qui visitent Timlilith-ib.
Nacer MEZIANE.