Le sacrifice de « Thimchret » revient au village d’Ighil Bougueni

Les traditions rituelles villageoises (Anzar, Louaada, Thimchret, Zarda, ….) sont ancestrales. Malgré leur caractère parfois anachronique et désuet, elles ont toujours lieu dans les villages de Kabylie et d’ailleurs. Elles sont aussi, et souvent, l’occasion de festoyer, de rendre hommage, de se réunir, de se voir les uns les autres,  d’affronter les difficultés de la vie…

Parmi ces rites, « Thimchret » consiste à sacrifier collectivement des animaux, généralement des bovins, au profit de tous les habitants d’un même village pour partager le même repas quel que soit le rang social. Elle sert aussi à faire face aux malheurs collectifs, à resserrer les rangs, à exalter le sentiment de solidarité, et à rassembler  la communauté autour d’objectifs communs .

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Journée familiale « pique-nique & football 2015 » : informations et inscription

Bonjour à tous,

Cette année, la journée familiale « pique-nique & football » organisée par les 4 villages n’Ath Amar Ouassaid aura lieu le dimanche 7 juin au stade Bernard Lama situé au 40 rue Edouard Vaillant, à Villetaneuse (93430).

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A l’occasion de cette journée, deux tournois de football vont être organisés :

  • un tournoi enfants auquel participeront 4 équipes (1 équipe par village, joueurs âgés de 8 à 13 ans)
  • un tournoi adultes auquel participeront 10 équipes (2 équipes par village + 2 équipes locales de Villetaneuse)

Davantage d’informations relatives au pique-nique (qui aura lieu aux abords du terrain), aux conditions de stationnement ainsi que le règlement du tournoi vous seront communiqués dans un article à venir.

Stade B Lama 3  Stade B Lama

Pour participer au tournois et faire partie des équipes qui représenteront Ighil Bougueni, une pré-inscription est obligatoire.

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Projet Assirem : le dossier complet.

A tous les membres de l’association Timlilith Ighil Bougueni,

A toute la communauté n’Ath Amar Oussaïd,

A tous ceux qui nous ont accompagnés sur ce projet,

Aux abonnés de ce site,

A tous les amis et sympathisants de Timlilith Ighil Bougueni.

 Après s’être largement épanché sur le forum de discussion de notre association (Google Groupes) , c’est maintenant sur le site internet de l’association qu’un des membres et administrateur de Timlilith Ighil Bougueni tente de créer la polémique d’abord de façon virulente et disproportionnée (voir cet article) puis de manière plus posée mais non sans quelques inexactitudes (voir cet autre article). Ces deux articles se voulant un droit de réponse à la mise au point diffusée récemment par les administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni (Mise au point).

Nous, membres du bureau de l’association, considérons ce site comme un havre de paix, une vitrine de l’association et non une arène de joutes verbales. Malgré cela, nous ne pouvons rester sans réaction et laisser des contrevérités inscrites sur notre site sans les désamorcer une à une et rétablir le véritable rôle de chacun dans ce dossier.

Nous allons pour cela étayer nos propos par des faits, rien que des faits, sans donner dans le sentimentalisme ou tenter de faire pleurer dans les chaumières. Notre objectif étant de livrer tous les éléments qui permettront à ceux qui s’y intéressent ou qui ne savent plus quoi penser des dissensions actuelles, de se faire un avis basé sur des faits documentés et ainsi de comprendre que cette décision d’arrêter ce projet n’a pas été prise sur un coup de tête par des gens confortablement assis au chaud dans leur salon, comme semble le suggérer certains récents témoignages. Cela nous contraint à nous référer à des documents (compte rendus de réunions archivés accessibles qu’aux seuls administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni, emails…) et à faire référence nommément à des personnes (qu’elles nous en excusent d’avance).

Nous rappelons ici que la base de l’action associative est la « décision collégiale », le « compromis », le « rendre compte ». Ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison. Si mon avis est minoritaire, si je ne suis pas d’accord avec la collectivité et que je ne peux m’y résigner, ma seule option raisonnable et digne est la démission. Nous sommes tous bénévoles au sein de Timlilith Ighil Bougueni. Tout le monde peut voir dans ce qui suit que nous avons toujours essayé de mettre dans notre organisation un minimum de forme pour se rapprocher d’un fonctionnement associatif normal et moderne. Et dans notre mode de fonctionnement, la décision collégiale est la seule à prévaloir. Il n’est pas possible de fonctionner sérieusement si chacun au sein de l’association se met à renier les décisions collectives et prend seul des décisions soit allant à l’encontre du choix majoritaire, soit sans en aviser les autres, engageant de surcroit la responsabilité de l’association.

Comme nous l’avons dit dans notre précédent article, c’était un projet d’aide au centre «Si Mokrane» et non un projet conditionnant la survie de ce centre qui a fonctionné et fonctionnera normalement avec ou sans ce projet. Contrairement à ce qui a pu être sous-entendu, la terre ne s’arrêtera pas de tourner sans ce projet. Ni les associations «Assirem» et «les enfants du cœur» ni le centre «Si Mokrane» n’attendent les fonds alloués dans le cadre de ce projet pour fonctionner et travailler au profit des enfants handicapés mentaux d’Ain El Hammam et d’ailleurs. Et pour preuve, l’association «Assirem» est actuellement en cours de création d’un «centre d’aide par le travail» au profit des enfants déficients mentaux adultes sur des locaux alloués par la commune d’Ain El Hammam (voir cet article sur la dépêche de Kabylie).

Au final, cet administrateur doit comprendre qu’il a déjà fait assez de mal à notre association, à « Assirem », au centre « Si Mokrane » et à toute notre communauté. Nous nous excusons auprès de tous nos adhérents et auprès de notre communauté pour toutes ses outrances verbales. Nous estimons toujours que ce conflit doit se régler dans les instances de notre association, prévues par son règlement intérieur, et non sur la place publique. Et il le sera dans la concertation collective entre les administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni.

Alors bons vents à «Assirem» et aux «Enfants du cœur».

Et bonne lecture.

Les membres du bureau de l’association Timlilith Ighil Bougueni.

ASSIREM - Bouton

Vidéos de la Zarda « Yemma El Missora » du 06 Septembre 2014

Bonjour à toutes et à tous,

Comme annoncé précédemment, voici, en deux parties,  cette vidéo de la dernière « Zarda » organisée en l’honneur de « Yemma Lmissora » qui s’est déroulée le 06 septembre 2014. « Yemma El Missora » est l’une des 3 saints protecteurs du village Ighil Bougueni à côté de « Sidi M’hend Oumensour » et « Sidi Ali Oubouzid ». Ces vidéos nous ont  été gracieusement transmises par le comité du village d’Ighil Bougueni.

https://youtu.be/OSRdA3glkbo

Ce même comité nous informe aussi que cette « Zerda » sera désormais organisée le 2ème weekend (vendredi et samedi) du mois d’août de chaque année (message d’information du comité du village ci-dessous).information village zerda missora

A bientôt.

Timlilith Ighil Bougueni.

Eclaircissement sur le projet ASSIREM

Cet éclaircissement sur le projet « Assirem » « Enfants du Coeur » me paraît nécessaire pour bien comprendre les échanges actuels.

Au Printemps 2013, j’ai découvert le centre si Mokrane et l’association qui la dirigeait (Assirem).Dès mon retour, j’ai pris contact avec une ONG, Médecins d’Afrique, domiciliée à Savigny sur Orge,(ou j’habite).

C’est à partir de là que le projet a débuté, après en avoir informé le bureau de l’association Timlilith IB dans un premier temps et les autres villages Ait Amar Oussaid ensuite.

Avec Médecins d’Afrique, j’ai passé des mois et des mois à monter le dossier tel que vous pouvez le trouver sur le site de Timlilith IB.

En octobre 2013, un partenariat a été formalisé entre Timlilith IB et Assirem à l’occasion de mon voyage au bled. Une fois finalisé avec Médecins d’Afrique et l’opérateur de projet Touiza solidarité après moultes réunions de travail, j’ai déposé ce dossier en mai 2014 pour obtenir des subventions auprès des organismes suivants :

PRA/OSIM = Ministère du travail 15 000€

Région Ile de France 10 000€

Département de l’Essonne 4 500€

Parallèlement, j’ai démarché des fondations par téléphone et mails (Total, EDF, Mac Donald, Rotary, Total algérie, Sanofi, Nestlé..) pour ne citer que les plus connus.

J’ai également sollicité ma député de circonscription Eva Sas, qui nous a octroyé 3000€. sur sa réserve parlementaire.

En Eté 2014, les premières réponses positives m’ont été notifiées par écrit (copies sur le site). Ensuite, pendant mon séjour en Octobre 2014 (L’Aid) j’ai pris soin d’augmenter l’audience de notre projet auprès des autorités locales, c’est à dire A.P.C. Et A.P.W, qui m’ont signifié leur soutien par écrit (documents sur le site).

J’ai par ailleurs sollicité, durant ce séjour,  ma fille Nora pour la réalisation d’un film sur le Centre Si Mokrane (ou elle a passé une journée complète auprès des enfants et du personnel) , dans le but que celui-ci nous serve d’outil d’information et de sensibilisation sur le Handicap à destination des écoles en Ile de France comme prévu dans le projet . Ce film est disponible.

En novembre dernier, en plus de l’ensemble des accords de subvention, j’ai démarché la fondation Dominique et Tom Alberici, qui après envoi du dossier, m ‘a sollicité pour une rencontre sur Paris en mars 2015, et qui vient de me notifier un accord pour une subvention de 8000€ .

Courant décembre 2014, le  Docteur Hadji me téléphone pour m’informer que l’association Assirem est désormais sous la tutelle des « Enfants du Coeur », association nouvellement créée par le propriétaire du centre (Areski Mohammedi), qui reprend totalement la gestion du centre avec l ‘aval du Docteur Hadji, rédacteur de la convention liant les deux associations (voir sur le site). C’est là que le dérapage commence.

Lors de la réunion du bureau de Timlilith IB le 14/12/2014, certains ont mis ma parole en doute en passant derrière mon dos pour vérifier mes propos auprès du Docteur Hadji, et là j’ai compris que le dossier devenait trop ambitieux pour Timlilith IB.

Lors de cette réunion, le bureau a décidé d’adresser un courrier au Docteur Hadji pour obtenir des informations sur la situation et il a fallu que j’insiste pour qu’un autre courrier soit adressé à la nouvelle structure « Les Enfants du Coeur », et ce, après un débat houleux.

Les deux courriers ont été pris en charge par un membre du bureau de Timlilith IB qui est venu pendant la période de la cueillette des olives ; ces deux courriers ont été remis au Docteur Hadji, qui a lui-même déposé la lettre des « Enfants du Coeur » sur le bureau de ce dernier, sans aucune explication (selon les dires de Mr Azouaou Bel Messaoud, Président de l’association Les Enfants du Coeur).

Depuis décembre 2014, je me suis mis volontairement en retrait pensant que l’initiative collective pouvait aboutir.

En février 2015, j’ai envoyé un mail au bureau de Timlilith IB pour relancer la machine, signalant que compte tenu que personne n’avait bougé, je prenais l’initiative de débloquer la situation en mars 2015 lors de mon séjour au bled. Je n’ai jamais reçu de réponse.

Fort de la maîtrise du dossier de A à Z, à juste titre, j’ai cru bien faire en faisant signer la convention avec les « Enfants du coeur » (identique à celle signée par Assirem), et l’ai fait parvenir au bureau de Timlilith IB, permettant ainsi au Président de l’association de signer le formulaire de déblocage des fonds avec le bailleur (Ministère des Affaires Etrangères, PRA/OSIM). Aucun obstacle ne devait s’opposer à la concrétisation de ce projet.

C’était sans compter sur la frilosité du bureau de Timlillith IB qui invoqua des excuses infondées pour totalement arrêter le projet auprès des bailleurs.

Cette décision a été prise par le bureau de Timlilith IB le 12/04/2015 sans que j’en sois informé, et sans que l’ensemble des autres villages Ait Amar Oussaid n’aient été associés à la prise de décision (ce projet étant commun aux 4 villages).

Cette information m’a été donné uniquement par Le Ministère des Affaires Etrangères. (voir mes échanges sur le blog de Timlilith IB).

Malgré tous les efforts déployés et la confiance dont je bénéficiais de la part des 4 villages sur ce dossier, aujourd’hui le bureau de Timlilith IB confirme que la parole donnée n’est pas respectée et qu’il n’agit pas en respectant ses partenaires. Par conséquent, il est très mal placé pour s’ irriger en donneur de leçon.

Ce projet « avorté » restera comme une tâche dans l’histoire de Timlilith IB.

Je regrette que les sommes allouées (près de 50000€) soient perdues et ce, à cause d’une simple signature : même si le partenaire local a changé, ce sont les mêmes enfants handicapés, du même centre Si Mokrane, et c’est le même personnel « bénévole » qui œuvre toujours pour leur venir en aide.

Quel gachis !!!!!!!!

du mensonge à la médiocrité

A la lecture de l’article concernant l’arrêt du projet qui arrive aujourd’hui alors que la décision a été prise le dimanche 12 avril, sans avoir été informé, et l’ayant appris par le le bailleur PRA/OSIM qui m’a prévenu  par mail.

encore une preuve de courage ,j’apporte un démenti formel à toutes les allégations et mensonges contenus dans cet article « ‘réchauffé ».
Ceux qui écrivent pour se défausser sont  incapables d’assumer leur décision préférant accuser pour se justifier.
On sait bien que lorsque l’on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.
Restez des « plumitifs » et des rédacteurs de contre-vérité,vous savez faire! . Car  moi qui était le porteur de ce projet de A à Z , aucune de mes initiatives, engagements, signatures  ne m’avait été contestée.
La seule fois où j’ai sollicité un accompagnement pour la réunion avec la région Ile de France le 2/12/2014, celui-ci a brillé par son absence,, preuve encore une fois du manquement à la parole donnée.
Inutile de lister le nombre de défaillances car trop nombreuses : par exemple tous ceux qui sont venus au village n’ont pas pris le soin de rendre visite à l’association pour débloquer la situation.
Alors , SVP, un peu de dignité, même dans la déchéance, il s’agit du respect, au moins pour soi car les autres vous importent peu.
Tous ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours respecté mes engagements et que je vais toujours jusqu’au bout de ceux ci.
Lorsque j’ai écrit et informé sur le site de Timlilith IB que lors de mon déplacement au bled en mars 2015, je prenais l’engagement de débloquer la situation avec les Enfants du Coeur, j’ai tenu parole en faisant signer la seule chose qui pouvait faire obstacle à la réalisation de ce projet qui était la Convention (la même qui nous liait avec la précédente Assirem, sans rien changer), au même titre que le reste du projet (demande de subvention, etc…) et personne n’avait rien trouvé à redire.
Aujourd’hui que le projet est complètement ficelé, on préfère faire l’autruche par manque de courage et de trouver dans un fonctionnement de bureaucratie tatillonne des réponses à l’incompétence.
Comme le résume très bien cette phrase de l’armée italienne « tous à la bayonnette!, ils se sont tous retrouvés dans la camionnette »
Je termine et j’en arrête là par une pensée d’un grand homme Antoine de St Exupéry :
« Etre homme, c’est précisément être responsable, c’est connaitre la honte face à la misère (d’autrui), c’est se sentir fier en posant sa pierre que l’on contribue à bâtir le monde »
A MEDITER!!!
Ferhat Hamadi

Arrêt du projet d’aide au centre Si Mokrane : explications.

Cet article s’adresse à tous les membres de l’association Timlilith Ighil Bougueni, aux abonnés à ce site, à toute personne qui comme Timlilith-Ighil Bougueni a accueilli ce projet à bras ouverts et à toute la communauté N’ath Amar Oussaid.

Nous, administrateurs de l’association Timlilith Ighil Bogueni, réunis le 12 Avril 2015, avons le regret de vous informer de notre décision de surseoir définitivement au projet « Amélioration de la prise en charge et de l’insertion des enfants handicapés mentaux de Ain El Hammam » en direction du centre « Si Mokrane« .

Rappel des faits marquants

Nous vous rappelons que ce projet avait fait l’objet, en mai 2014, d’une demande de subventions par notre association, et non par telle ou telle individualité, auprès de différents bailleurs de fonds en France. La planification initiale de ce projet prévoyait un démarrage au mois d’octobre 2014 pour une durée d’une année, sa réalisation devant avoir lieu au centre de prise en charge psychopédagogique «Si Mokrane» localisé dans la commune d’Ain El Hammam, wilaya de Tizi Ouzou en Algérie. Le partenaire local de l’époque étant l’association «Assirem».

En décembre 2014, alors que le projet allait bon train, que divers organismes avaient répondu favorablement à nos demandes de subventions et que la collaboration avec «Assirem» était des plus fluides, le président de l’association «Assirem» nous annonçait, non sans regrets, que la gestion du centre «Si Mokrane» allait être confiée à une nouvelle association nommée «Les enfants du cœur» (Le courrier adressé à « ASSIREM » suite à cette annonce est disponible en fin d’article). Pour information, nous tablions à cette époque sur un démarrage des réalisations début 2015.

Avant que ce projet n’aille plus en avant, dans la mesure où il nous fallait travailler avec ce nouveau partenaire local qu’est l’association «Les enfants du cœur», nous avons estimé suite à une décision prise collégialement dans le cadre d’une réunion le 14 décembre 2014 (dont le compte rendu est disponible en fin d’article) que la première étape était d’obtenir un certain nombre de précisons sur cette association récemment créée à l’époque. Notre objectif était de sécuriser ce projet en nous assurant qu’en l’association « Les enfants du coeur » nous aurions un partenaire aussi solide et fiable qu’«Assirem» d’une part, et l’obtention de garanties d’une utilisation transparente des fonds dont cette association de remplacement allait devoir assurer la gestion afin de rester conforme à la législation française d’autres part.

C’est la raison pour laquelle nous avons adressé, le 26 décembre 2014, un courrier au président de cette association dans lequel nous demandions, en résumé, à ce qu’il nous rassure quant à l’intérêt qu’il porte à ce projet et sur sa volonté de le mener à bien et dans les règles de l’art (ce courrier est disponible en fin d’article). Nous avons d’ailleurs pris soin de préciser la chose suivante dans ce courrier:

«En cas de réponse négative, nous ne pouvons que nous résigner à mettre fin à ce projet»

Fin de non recevoir

A ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse ni écrite ni orale à cette demande dénotant d’un manque d’intérêt manifeste de ce nouveau partenaire local envers ce projet, silence que nous avons interprété comme une réponse négative. Dans ce contexte, alors qu’il avait été acté lors de la réunion du 14 décembre par les administrateurs de l’association TIB  que le projet ne reprendrait qu’à condition d’une réponse de l’association « Les enfants du coeur » au courrier qui leur avait été adressé, une convention non autorisée ni validée par Timlilith-Ighil Bougueni et les associations des villages voisins et amis (Tillilit, Tasga-Melloul et Aourir), a cependant été signée  le jeudi 07 avril dernier par le président de l’association «Les enfants du cœur». Il faut tout de même dire que le bailleur principal de ce projet nous avait fixé comme date limite le 16 avril 2015 pour signer le contrat censé entériner l’attribution du financement. A mesure que cette date approchait, nous espérions un déblocage de la situation, lequel déblocage n’a jamais eu lieu. La signature de cette convention, revenant à mettre la charrue avant les bœufs, a précipité cette décision de mettre fin à un projet qui, contrairement à sa période « ASSIREM »,  ne laissait plus rien présager de bon.

Epilogue

Compte tenu de ces aléas, des incertitudes et nombreuses inconnues entourant ce nouveau partenaire local, à défaut de cautionner une convention quémandée et signée à la hâte et à la hussarde, nous ne pouvions que surseoir à ce projet. En effet, vis à vis des nombreux partenaires s’étant déclarés prêts à nous soutenir financièrement nous ne pouvions qu’agir en association responsable en prenant la décision qui s’imposait en toute transparence vis à vis des diverses parties prenantes.

Cela nous honore, nous grandit et nous crédibilise non seulement auprès de nos bailleurs mais aussi auprès des membres de l’association Timlilith-Ighil Bougueni et de nos partenaires des associations des villages voisins et amis.  Cette décision a été mûrement réfléchie et prise démocratiquement en toute sérénité, étant persuadés que c’était la meilleure option. Et nous sommes fiers d’avoir su agir ainsi dans la concertation.

Le centre « Si Mokrane » fonctionne et fonctionnera tout à fait normalement même si ce projet ne voit pas le jour. Mais nous partageons la déception et le désarroi de celles et ceux qui se réjouissaient à l’idée que ce projet se concrétise. Car ce projet aurait permis à ses bénéficiaires finaux à savoir les enfants handicapés mentaux de Ain El Hammam pris en charge dans ce centre de gagner en confort (installation d’un chauffage central) et en qualité de prise en charge (complément de formation des intervenants de ce centre).

Notre souhait véritable est qu’un projet similaire puisse voir le jour tôt ou tard, sans exclure qu’il puisse se faire au bénéfice de ce centre comme d’un autre, avec ce même partenaire ou un autre, porté par notre association ou une autre, mais toujours en s’assurant que les conditions qui satisfont aux exigences modernes de l’action associative soient respectées.

Ceci dit, une mise au point s’impose : les dérives langagières et outrancières, les procès d’intentions qui ont fait suite à cette décision sont intolérables. Chacun des intervenants dans ces dérives, dont certains sont administrateurs de Timlilith Ighil Bougueni, se posant en victime hors de toute responsabilité dans cette décision alors qu’ils sont les premiers et les seuls à avoir fauté, notamment en contrevenant aux décisions prises ensembles en leur présence, mesurera à moyen ou long terme les conséquences néfastes de l’opprobre et du discrédit qu’ils tentent de jeter à la légère sur notre association.

Dans un soucis d’apaisement, les administrateurs de Timlilith-Ighil Bougueni ont décidé de ne pas répondre à ces provocations, estimant que ces désaccords doivent se régler au sein de l’association et non sur la place publique.

Regrettant l’issue de ce projet, nous saurons tirer le meilleur de cette expérience pour que le prochain projet soit une réussite pour ceux qui en bénéficieront.

Ceci est la vérité de notre association. Il fallait la dire et nous avons préféré vous la livrer sur le site de notre association. Chacun jugera de la justesse de notre jugement sur les faits et rien que les faits. Nous en sommes fiers et nous l’assumerons jusqu’au bout.

Pour les administrateurs de l’association Timlilith Ighil Bogueni.

Zahir MEDJBER, Président de Timlilith IB.


TIB_CR réunion du 14-12-2014

Lettre à ASSIREM – Décembre 2014

Lettre a enfants du cœur – Décembre 2014

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