« Documentaire réalisé par Studio21, école primée au 11 ème festival du film Amazigh, « Prix Special du Jury » le 23 mars 2011 à Azefoun. Sous-titrages en français. C’est le récit d’une journée passée en compagnie de jeunes bergers du Djurdjura. »
« Médiatiser aujourd’hui la vie paysanne traditionnelle, c’est participer au sauvetage de la diversité culturelle contre l’uniformisation et la standardisation du monde. C’est sauver des poches d’autonomie sociale et culturelle, sauver des espèces de graines, des variétés de plantes, des espèces d’animaux menacées d’extinction. Réhabiliter les paysans au moment où ils sont chassés de leurs collines, leurs richesses pillées, leurs savoirs déclassés, leur mémoire réduite à néant, leur image dévalorisée aux yeux de leur progéniture, ce n’est pas de la militance ordinaire : c’est affirmer haut et fort que les paysans sont l’avenir du monde. »
Le visionnage, à partir de la 33 ème minute, de ce film : « Wardya N 13 », réalisé par Younès Boudaoud, va nous permettre de revoir Na Ouiza, cette chère disparue en Décembre 2010 à l’âge de 90 ans et qui a été un personnage emblématique de notre village Ighil Bougueni. Continuer la lecture de Hommage à Na Ouiza.→
Après l’insurrection de la Commune de Paris en 1871, de nombreux communards, parmi lesquels Louise Michel et Henri Rochefort, sont déportés en Nouvelle-Calédonie. Toutefois, la très grande majorité d’entre eux ne sont pas astreints aux travaux forcés.
À partir de 1874, des hommes originaires d’Algérie, condamnés de droit commun ou prisonniers politiques de la révolte kabyle de 1871 sont envoyés en « Calédoune » du nom qu’ils donnent à l’archipel. L’amnistie ne leur étant accordée à tous qu’en 1895, un certain nombre d’entre eux sont installés dans la vallée de la Nessadiou où ils s’unissent avec des femmes originaires de la transportation. Il existe aujourd’hui un cimetière dit des « Arabes » près de Bourail.
Nous avons trouvé cet article intéressant et souhaitons le partager avec vous. C’est un bel hommage rendu aux mères kabyles d’antan. Vous trouverez, en fin de page, la source de cet article ainsi que la vidéo de de la chanson, « Yemma th-dda hafi » de Bélaïd Tagrawla, proposée par l’auteur.